Nerf fibulaire : pour rechercher un ralentissement ou un bloc au col du péroné.Mais lorsqu’on est au stade d’atteinte axonale, le ralentissement et le bloc disparaissent. Seule la topographie de l’atteinte neurogène permet encore un diagnostic de localisation.
Stimulodétection sensitive
Nerf fibulaire : réponse conservée dans les lésions préganglionnaires (au sens anatomique, soit proximales par rapport au ganglion sensitif). Le ganglion sensitif étant préservé, les fibres sensitives (dendrites) restent vivantes bien que le patient ne perçoive plus la sensation.
EMG à l’aiguille
Tibial antérieur (L4L5) et pédieux (L5S1) peuvent être partiellement épargnés. S’ils sont atteints isolément, il faut penser à étudier les muscles des métamères adjacents (quadriceps, triceps).
Tibial postérieur est L5 !
Ext commun des orteils, extensor hallucis, long et court fibulaires sont plus spécifiques.
Ischio-jambiers internes(demi tendineux et demi membraneux sont plutôt L5
Le moyen fessier atteste une souffrance proximale
Une activité spontanée dans les muscles spinaux
prouve une atteinte radiculaire
Racine S1
Stimulodétection motrice
Nerf tibial
Dans les atteintes radiculaires : VCN normale, possible allongement de la latence distale (comparer les 2 côtés)
Réflexe H +++ (concordant avec le réflexe achilléen)
Réponse F : peu sensible dans les atteintes radiculaires. A faire dans la recherche d’une polyneuropathie.
Stimulodétection sensitive
Nerf sural : réponse conservée dans les lésions préganglionnaires
Nerf plantaire interne : souvent difficile à trouver chez les personnes âgées. Pas grand intérêt dans les radiculopathies
EMG à l’aiguille
Triceps (soléaire et gastrocnémiens) : difficile à recruter. On peut faire l’enregistrement en charge. Demander de décoller le talon en monopodal et piquer en surface (attention aux cisaillements douloureux)
Biceps fémoral (S1S2), grand fessier (surtout S1) et muscles spinaux (imprécision topographique mais une activité de repos prouve une atteinte haute).